Catégorie : Cloud

La fin de la loi de Moore… ou le début du « silicium sans silicium » ? L'enjeu chinois pour des transistors en bismuth et en 3D monolithique

La fin de la loi de Moore… ou le début du « silicium sans silicium » ? L’enjeu chinois pour des transistors en bismuth et en 3D monolithique

Depuis près de 60 ans, la Loi de Moore demeure la boussole de l’industrie : tous les 18 à 24 mois, davantage de transistors par puce, offrant ainsi plus de puissance pour chaque euro dépensé et pour chaque watt consommé. Cependant, ce cycle vertueux rencontre aujourd’hui un mur physique. À l’échelle de quelques nanomètres, les effets quantiques, les courants de fuite et la densité thermique transforment la processus de miniaturisation du silicium en un jeu à rendements décroissants. Le résultat est évident : frequences plafonnant autour de 5 GHz, gains de performance de plus en plus modestes par nœud, et une escalade des coûts et complexités qui ne peut être soutenue que par quelques usines de pointe. Parallèlement, alors que

Le travail horaire d'un robot humanoïde : plafond de 14 $/h et économies à six chiffres, selon la feuille de calcul du Dr. Pero Micic

Le travail horaire d’un robot humanoïde : plafond de 14 $/h et économies à six chiffres, selon la feuille de calcul du Dr. Pero Micic

L’émergence des robots humanoïdes n’est plus une projection lointaine pour l’avenir, mais une réalité pratique qui concerne toute entreprise impliquée dans la fabrication, l’entreposage ou la prestation de services physiques. La question centrale est simple et directe : quel est le coût de l’heure de travail d’un humanoïde ? Le futurologue et consultant Dr. Pero Micic a publié une analyse des coûts — avec des hypothèses volontairement conservatrices — qui établit un plafond raisonnable à 14 $/heure durant la phase initiale de déploiement. Avec les effets d’échelle et d’apprentissage, il soutient que ce prix baisserait sous la barre des 10 $/h et pourrait même tomber en dessous de 5 $/h à moyen terme. Cette analyse, destinée à des décideurs non

Apple présente la puce M5 : saut en IA avec GPU de 10 cœurs, mémoire unifiée de 153 Go/s et disponibilité immédiate sur MacBook Pro, iPad Pro et Vision Pro

Apple présente la puce M5 : saut en IA avec GPU de 10 cœurs, mémoire unifiée de 153 Go/s et disponibilité immédiate sur MacBook Pro, iPad Pro et Vision Pro

Apple a annoncé aujourd’hui le M5, sa nouvelle puce système sur module (SoC) pour ordinateurs et appareils de réalité mixte. Son objectif est clair : augmenter la puissance de l’intelligence artificielle directement sur l’appareil, en réduisant la dépendance au cloud. La société confirme que le M5 sera présent dans le nouveau MacBook Pro 14 pouces, l’iPad Pro ainsi que dans l’Apple Vision Pro, tous disponibles en précommande à partir d’aujourd’hui, le 15 octobre 2025. Le M5 est construit avec une technologie de 3 nm de troisième génération et inaugure une architecture graphique à 10 cœurs intégrant un Neural Accelerator dans chaque unité de la GPU. Avec cette approche, Apple garantit plus de 4 fois l’augmentation des performances GPU pour les

Mise à jour urgente de l'URL pour les services Horizon : Action requise avant le 27 août 2024

Broadcom présente Thor Ultra, la première NIC Ethernet 800G pour l’IA : ouverte, compatible avec l’UEC et prête pour des clusters à l’échelle de millions de tokens

Broadcom a annoncé Thor Ultra, qu’il présente comme la première carte réseau Ethernet (NIC) de 800G spécialement conçue pour l’IA. Ce lancement vise un objectif clair : interconnecter des centaines de milliers d’XPUs (GPU, CPU et autres accélérateurs) afin de entraîner et déployer des modèles ultramassifs de milliards de paramètres sur des réseaux Ethernet ouverts et normalisés. La clé stratégique réside dans son adhérence complète à la spécification du Ultra Ethernet Consortium (UEC), modernisant le RDMA pour des architectures de commutation à grande échelle et évitant la dépendance à des solutions propriétaires. Les solutions apportées par Thor Ultra : un RDMA « repensé » pour une IA à grande échelle Dans les réseaux IA massifs, le RDMA traditionnel présente des

Le marché mondial des puces IA connaîtra une croissance significative jusqu'en 2029

« Tout n’est pas Rubin »

Avec NVIDIA dominant le marché du hardware dédié à l’intelligence artificielle — de Blackwell à la toute nouvelle plateforme Rubin, supportée par des CPUs Vera et des contextes allant jusqu’à “un million de tokens”, on pourrait croire que tout est dit. Pourtant, Positron AI n’est pas de cet avis. Son PDG, Mitesh Agarwal, insiste sur le fait qu’il existe de la place pour des alternatives axées sur des inférences plus économiques et plus performantes, adaptées aux centres de données en air cooling (air-cooled) et sans la nécessité d’un passage à la refroidissement liquide exigé par les GPU NVIDIA de dernière génération. La stratégie de Positron se concrétise à travers Atlas, sa première génération, et Asimov, la prochaine. Ces accélérateurs, selon

Starcloud veut emmener les centres de données dans l'espace : premier satellite avec GPU H100 et promesse d'une énergie 10 fois moins chère

Starcloud veut emmener les centres de données dans l’espace : premier satellite avec GPU H100 et promesse d’une énergie 10 fois moins chère

La course à la montée en puissance de l’informatique en intelligence artificielle ouvre un nouveau champ de jeu : l’orbite terrestre. Starcloud, start-up du programme NVIDIA Inception, prépare pour novembre le lancement de Starcloud-1, un satellite de 60 kg — de la taille d’un « petit réfrigérateur » — qui marquera les débuts d’une GPU NVIDIA H100 dans l’espace. Son objectif est de démontrer que l’inférence et le prétraitement des données peuvent s’effectuer directement là où ces dernières sont générées, sans passer par un centre de traitement terrestrial. La société affirme également que les centres de données spatiaux pourraient réduire de 10 fois leur consommation énergétique et soulager la pression sur le réseau électrique terrestre. Le plan est aussi ambitieux

La fin de la loi de Moore… ou le début du « silicium sans silicium » ? L'enjeu chinois pour des transistors en bismuth et en 3D monolithique

La fin de la loi de Moore… ou le début du « silicium sans silicium » ? L’enjeu chinois pour des transistors en bismuth et en 3D monolithique

Depuis près de 60 ans, la Loi de Moore demeure la boussole de l’industrie : tous les 18 à 24 mois, davantage de transistors par puce, offrant ainsi plus de puissance pour chaque euro dépensé et pour chaque watt consommé. Cependant, ce cycle vertueux rencontre aujourd’hui un mur physique. À l’échelle de quelques nanomètres, les effets quantiques, les courants de fuite et la densité thermique transforment la processus de miniaturisation du silicium en un jeu à rendements décroissants. Le résultat est évident : frequences plafonnant autour de 5 GHz, gains de performance de plus en plus modestes par nœud, et une escalade des coûts et complexités qui ne peut être soutenue que par quelques usines de pointe. Parallèlement, alors que

Le travail horaire d'un robot humanoïde : plafond de 14 $/h et économies à six chiffres, selon la feuille de calcul du Dr. Pero Micic

Le travail horaire d’un robot humanoïde : plafond de 14 $/h et économies à six chiffres, selon la feuille de calcul du Dr. Pero Micic

L’émergence des robots humanoïdes n’est plus une projection lointaine pour l’avenir, mais une réalité pratique qui concerne toute entreprise impliquée dans la fabrication, l’entreposage ou la prestation de services physiques. La question centrale est simple et directe : quel est le coût de l’heure de travail d’un humanoïde ? Le futurologue et consultant Dr. Pero Micic a publié une analyse des coûts — avec des hypothèses volontairement conservatrices — qui établit un plafond raisonnable à 14 $/heure durant la phase initiale de déploiement. Avec les effets d’échelle et d’apprentissage, il soutient que ce prix baisserait sous la barre des 10 $/h et pourrait même tomber en dessous de 5 $/h à moyen terme. Cette analyse, destinée à des décideurs non

Apple présente la puce M5 : saut en IA avec GPU de 10 cœurs, mémoire unifiée de 153 Go/s et disponibilité immédiate sur MacBook Pro, iPad Pro et Vision Pro

Apple présente la puce M5 : saut en IA avec GPU de 10 cœurs, mémoire unifiée de 153 Go/s et disponibilité immédiate sur MacBook Pro, iPad Pro et Vision Pro

Apple a annoncé aujourd’hui le M5, sa nouvelle puce système sur module (SoC) pour ordinateurs et appareils de réalité mixte. Son objectif est clair : augmenter la puissance de l’intelligence artificielle directement sur l’appareil, en réduisant la dépendance au cloud. La société confirme que le M5 sera présent dans le nouveau MacBook Pro 14 pouces, l’iPad Pro ainsi que dans l’Apple Vision Pro, tous disponibles en précommande à partir d’aujourd’hui, le 15 octobre 2025. Le M5 est construit avec une technologie de 3 nm de troisième génération et inaugure une architecture graphique à 10 cœurs intégrant un Neural Accelerator dans chaque unité de la GPU. Avec cette approche, Apple garantit plus de 4 fois l’augmentation des performances GPU pour les

Mise à jour urgente de l'URL pour les services Horizon : Action requise avant le 27 août 2024

Broadcom présente Thor Ultra, la première NIC Ethernet 800G pour l’IA : ouverte, compatible avec l’UEC et prête pour des clusters à l’échelle de millions de tokens

Broadcom a annoncé Thor Ultra, qu’il présente comme la première carte réseau Ethernet (NIC) de 800G spécialement conçue pour l’IA. Ce lancement vise un objectif clair : interconnecter des centaines de milliers d’XPUs (GPU, CPU et autres accélérateurs) afin de entraîner et déployer des modèles ultramassifs de milliards de paramètres sur des réseaux Ethernet ouverts et normalisés. La clé stratégique réside dans son adhérence complète à la spécification du Ultra Ethernet Consortium (UEC), modernisant le RDMA pour des architectures de commutation à grande échelle et évitant la dépendance à des solutions propriétaires. Les solutions apportées par Thor Ultra : un RDMA « repensé » pour une IA à grande échelle Dans les réseaux IA massifs, le RDMA traditionnel présente des

Le marché mondial des puces IA connaîtra une croissance significative jusqu'en 2029

« Tout n’est pas Rubin »

Avec NVIDIA dominant le marché du hardware dédié à l’intelligence artificielle — de Blackwell à la toute nouvelle plateforme Rubin, supportée par des CPUs Vera et des contextes allant jusqu’à “un million de tokens”, on pourrait croire que tout est dit. Pourtant, Positron AI n’est pas de cet avis. Son PDG, Mitesh Agarwal, insiste sur le fait qu’il existe de la place pour des alternatives axées sur des inférences plus économiques et plus performantes, adaptées aux centres de données en air cooling (air-cooled) et sans la nécessité d’un passage à la refroidissement liquide exigé par les GPU NVIDIA de dernière génération. La stratégie de Positron se concrétise à travers Atlas, sa première génération, et Asimov, la prochaine. Ces accélérateurs, selon

Starcloud veut emmener les centres de données dans l'espace : premier satellite avec GPU H100 et promesse d'une énergie 10 fois moins chère

Starcloud veut emmener les centres de données dans l’espace : premier satellite avec GPU H100 et promesse d’une énergie 10 fois moins chère

La course à la montée en puissance de l’informatique en intelligence artificielle ouvre un nouveau champ de jeu : l’orbite terrestre. Starcloud, start-up du programme NVIDIA Inception, prépare pour novembre le lancement de Starcloud-1, un satellite de 60 kg — de la taille d’un « petit réfrigérateur » — qui marquera les débuts d’une GPU NVIDIA H100 dans l’espace. Son objectif est de démontrer que l’inférence et le prétraitement des données peuvent s’effectuer directement là où ces dernières sont générées, sans passer par un centre de traitement terrestrial. La société affirme également que les centres de données spatiaux pourraient réduire de 10 fois leur consommation énergétique et soulager la pression sur le réseau électrique terrestre. Le plan est aussi ambitieux