Auteur : Info Cloud

Le piège des 8 billions : l'infrastructure d'IA que personne ne sait encore comment financer

Le piège des 8 billions : l’infrastructure d’IA que personne ne sait encore comment financer

Les derniers mois ont laissé une sensation étrange dans l’écosystème technologique : d’un côté, un enthousiasme presque irrationnel pour l’intelligence artificielle ; de l’autre, des chiffres d’investissements qui commencent à paraître totalement déconnectés de toute logique commerciale durable. En reliant trois éléments — les chiffres d’IBM sur les centres de données, les avertissements de Geoffrey Hinton et les données froides de McKinsey — le puzzle des “8 billions” (trillions dans la nomenclature anglo-saxonne) esquisse un scénario inconfortable : on construit une infrastructure colossale pour l’IA sans modèle économique clair permettant sa viabilité à long terme. 1. La facture de l’IA : du battage médiatique à l’arithmétique de base Lors d’une intervention récente largement relayée dans le secteur, le CEO d’IBM,

Un « nuage souverain européen » peut-il être américain ? Pourquoi la réponse courte est non

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Dans la nouvelle cartographie des centres de données d’Amazon Web Services (AWS), une étiquette accrocheuse apparaît au sujet de l’Allemagne : «Cloud souverain européen AWS – bientôt disponible. La promesse est séduisante pour les gouvernements et les entreprises réglementées : un cloud « souverain » pour l’Europe, exploité par du personnel européen, avec des données hébergées dans l’Union, pensé pour respecter le RGPD, la directive NIS2 et l’ensemble du cadre réglementaire communautaire. Cependant, derrière ce slogan émerge une question inconfortable :Une infrastructure contrôlée par une entreprise américaine peut-elle réellement être souveraine pour l’Europe ?La réponse, compte tenu du contexte juridique et géopolitique actuel, est simple : non. Ou du moins, pas dans le sens fort de la souveraineté que de

NETREAPER : le « tout-en-un » du hacking éthique qui veut mettre de l’ordre dans le chaos de la cybersécurité

NETREAPER : le « tout-en-un » du hacking éthique qui veut mettre de l’ordre dans le chaos de la cybersécurité

Dans le domaine de la cybersécurité offensive, le tableau est rarement différent : plusieurs fenêtres de terminal ouvertes, une multitude de commandes variées, des logs éparpillés sur le système et un bureau qui ressemble davantage à une salle de contrôle improvisée qu’à un environnement de travail. C’est dans ce contexte qu’émerge NETREAPER, un framework de sécurité réseau qui vise à réduire ce chaos en une seule console. Disponible sur GitHub et sous licence Apache 2.0, NETREAPER se présente comme un “kit d’outils offensifs” regroupant plus de 70 outils de sécurité au sein d’une interface en ligne de commande unique. Son mantra est clair : “Plus de 70 outils de sécurité. Une seule CLI. Fin aux jongleries entre terminaux.” Pour un

Samsung accélère avec l'Exynos 2600 : le premier chipset 2 nm GAA pourrait être avancé et offrir un avantage de performance

Samsung accélère avec l’Exynos 2600 : le premier chipset 2 nm GAA pourrait être avancé et offrir un avantage de performance

Samsung semble déterminée à laisser derrière elle les revers de sa division de semiconducteurs pour mobiles. Après des mois de rumeurs, tout indique que l’Exynos 2600, son prochain SoC haut de gamme et premier chipset fabriqué en procédé de 2 nanomètres avec transistors GAA, pourrait être présenté bien plus tôt que prévu… et avec une avance en performances par rapport à ses concurrents directs. Selon une fuite publiée sur le réseau social chinois Weibo par le célèbre tipster « Momentary Digital », l’annonce officielle de l’Exynos 2600 pourrait avoir lieu fin janvier 2026. Le message est délibérément ambigu, mais laisse deviner une fenêtre précise pour la présentation du processeur, ce qui donnerait à Samsung le délai nécessaire pour l’intégrer sans

Apple et son modem 5G personnalisé : La transformation à long terme de l'iPhone

Apple fait face à sa possible « fracture de silice » : que se passerait-il si Johny Srouji quittait l’entreprise

Le potentiel adieu de Johny Srouji, le responsable ultime d’Apple Silicon durant la dernière décennie, a suscité de fortes inquiétudes dans l’écosystème technologique. Selon Bloomberg, le légendaire architecte de puces aurait discuté avec Tim Cook de son intention de quitter la société dans les années à venir, un mouvement qui, s’il se confirmait, pourrait profondément restructurer le cœur technique d’Apple. Il ne s’agit pas d’un dirigeant ordinaire. Srouji, depuis 2014, est le cerveau derrière tous les processeurs qui soutiennent la stratégie produit d’Apple : des séries A pour iPhone et iPad, aux séries M pour Mac, en passant par les SoC d’Apple Watch et Visual Pro. L’homme qui a transformé le “silicium” en avantage compétitif Apple concevait ses composants internes

Intel confirme que le microcode 0x12B est responsable de l'instabilité dans Raptor Lake.

Intel s’associe avec Tata pour construire la première gigantesque usine de chips en Inde pour 14 milliards de dollars

Intel a conclu un accord stratégique avec Tata Electronics pour la construction en Inde de la première grande usine de fabrication de semi-conducteurs du pays, accompagnée d’une installation d’assemblage et de test (OSAT). D’une valeur d’environ 14 milliards de dollars, cette opération renforce l’engagement de New Delhi à devenir un acteur clé dans la chaîne mondiale des puces et s’inscrit dans la stratégie d’Intel de relancer son activité de fondeur après plusieurs années difficiles. Selon les informations anticipées par Reuters et reprises par divers médias économiques, le projet se divise en deux grandes composantes : Une usine de wafers (fab) dans l’État du Gujarat, qui sera la première installation de ce type à grande échelle en Inde. Une usine OSAT

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