Catégorie : Cloud

Washington vise un « 50/50 » avec Taïwan dans les semi-conducteurs, mais il manque la pièce maîtresse : une chaîne d'approvisionnement propre et mature

Bruxelles donne son feu vert à 623 millions pour deux nouvelles usines de puces en Allemagne et renforce l’engagement européen en faveur du « made in EU »

La course pour sécuriser l’approvisionnement en semi-conducteurs en Europe vient de franchir une étape marquante, marquée par une reconnaissance institutionnelle. La Commission européenne a approuvé une subvention publique de 623 millions d’euros pour soutenir la construction de deux unités de fabrication de puces en Allemagne, l’une à Dresde et l’autre à Erfurt. Cette initiative s’inscrit dans le cadre de la Loi européenne sur les semi-conducteurs et des priorités politiques communautaires pour la période 2024-2029. La répartition du financement concerne GlobalFoundries (495 millions d’euros) et X-FAB (128 millions d’euros). Ce soutien n’est pas négligeable : dans un secteur où les délais s’étalent sur plusieurs années et où les investissements atteignent des milliards, l’aide publique vise à accélérer des projets que Bruxelles

CrowdStrike met l'accent sur la « couche d'interaction » de l'IA : Falcon AIDR arrive pour freiner les injections de prompts et les abus d'agents

CrowdStrike met l’accent sur la « couche d’interaction » de l’IA : Falcon AIDR arrive pour freiner les injections de prompts et les abus d’agents

L’intelligence artificielle s’est infiltrée rapidement dans le quotidien des entreprises : employés utilisant des outils génératifs pour rédiger, résumer ou programmer ; équipes d’ingénierie développant des agents capables d’exécuter des actions ; organisations connectant modèles, données internes et services cloud. Résultat : une hausse significative de productivité mais aussi un changement inconfortable pour les responsables de la sécurité : une nouvelle surface d’attaque apparaît précisément là où l’IA « raisonne » et prend des décisions. Dans ce contexte, CrowdStrike a annoncé la disponibilité générale de Falcon AI Detection and Response (AIDR), une extension de leur plateforme Falcon conçue pour protéger la couche de prompts et l’interaction avec les agents, tant dans les scénarios d’utilisation par les employés que dans les

F5 acquiert CalypsoAI pour renforcer la sécurité de l'intelligence artificielle dans les grandes entreprises

LevelBlue et Tenable misent sur le « scan illimité » de vulnérabilités sans coût supplémentaire : un coup porté aux barrières de visibilité en cybersécurité

Dallas (Texas) a été choisi comme scène pour une annonce claire : si la visibilité est la base de la sécurité, elle ne devrait pas dépendre du montant du budget. Le 16 décembre 2025, LevelBlue a annoncé l’élargissement de son partenariat avec Tenable afin d’offrir une analyse illimitée des vulnérabilités, de niveau entreprise, au sein de sa plateforme USM (Unified Security Management) à tous les clients, et sans coût supplémentaire. Dans un marché où la gestion des vulnérabilités devient souvent une accumulation de licences, modules et outils spécifiques, cette offre vise à changer la donne : faire en sorte que l’analyse ne soit plus un « supplément » mais fasse partie intégrante du package standard. Selon le communiqué, cette intégration

Red Hat achète Chatterbox Labs pour renforcer la « sécurité de l'IA » en milieux professionnels

Red Hat achète Chatterbox Labs pour renforcer la « sécurité de l’IA » en milieux professionnels

Red Hat a annoncé l’acquisition de Chatterbox Labs, une société spécialisée dans l’évaluation des risques et des « barrières de sécurité » (guardrails) pour les modèles d’intelligence artificielle générative et prédictive. Cette démarche répond à une problématique de plus en plus présente dans les comités de direction : il ne suffit plus qu’un modèle soit puissant ; il doit également être manifestement fiable, sécurisé et auditable lorsqu’il passe du laboratoire à la mise en production. Cette opération s’inscrit dans une tendance claire du marché : la transition des pilotes d’IA vers des déploiements réels dans des processus critiques — service client, automatisation interne, analyse de données, assistants d’entreprise ou agents autonomes — qui élève le niveau de sécurité attendu. Au cours de

UltraRAM : la mémoire qui promet de combiner stockage et RAM en une seule puce

SK Hynix avertit d’une DRAM « sous tension » jusqu’en 2028 : que cela signifie-t-il pour votre prochain PC (et pourquoi on note déjà des signes inhabituels)

Ceux qui envisagent d’augmenter la RAM de leur ordinateur ou de monter un nouveau PC en 2026 devraient peut-être changer de perspective : la mémoire ne suit plus simplement la demande “normale” du marché grand public. Selon une présentation interne attribuée à SK Hynix et relayée par l’analyste BullsLab Jay (puis reprise par plusieurs médias spécialisés), l’industrie fait face à un scénario de croissance limitée de l’offre et des stocks très serrés, qui pourrait prolonger la pression sur la DRAM jusqu’en 2028. En d’autres termes : il ne s’agit pas d’un va-et-vient habituel des prix “qui montent cette année, qui baissent l’année suivante”. Le diagnostic indique un cycle long, alimenté par la IA dans les centres de données, l’essor de

Oracle E-Business Suite sous siège : une campagne d'extorsion exploite une vulnérabilité 0-day et oblige à des correctifs d'urgence

Oracle reporte une partie de ses centres de données pour OpenAI jusqu’en 2028 et relance le débat sur le « goulet d’étranglement » de l’IA

Oracle se repositionne à nouveau au cœur des discussions concernant l’infrastructure nécessaire à l’Intelligence Artificielle à grande échelle. Selon Bloomberg, la société aurait reporté à 2028 certains projets de centres de données destinés aux charges de travail d’OpenAI, initialement prévus pour être opérationnels en 2027. La raison : des obstacles aussi peu attrayants que cruciaux, tels que la pénurie de main-d’œuvre spécialisée et la disponibilité limitée des matériaux, qui devraient se faire sentir dès 2025. Ce mouvement, bien qu’il reflète une réalité bien connue dans l’industrie —la course à l’expansion de capacité confrontée à des contraintes en travaux civils, en énergie et en approvisionnement—, a une conséquence immédiate : il réaffirme la nervosité des marchés chaque fois que le calendrier

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