Le coût moyen d’une cyberattaque en Espagne dépasse déjà les 200 000 euros pour une PME.

Le coût moyen d'une cyberattaque en Espagne dépasse déjà les 200 000 euros pour une PME.

La montée des cybermenaces : un appel à la vigilance pour les entreprises

Dans une société de plus en plus numérisée, ERNI Espagne met en garde contre les risques que les avancées technologiques peuvent représenter si elles ne sont pas accompagnées d’une stratégie de cybersécurité robuste. Selon cette entreprise, chaque innovation constitue une nouvelle porte d’entrée pour d’éventuels attaquants, une réalité qui impacte notre quotidien.

La société souligne que l’automatisation des processus, l’intégration de l’intelligence artificielle et le déploiement massif d’objets connectés (IoT) ont multiplié les points vulnérables au sein des systèmes. « Chaque ligne de code, chaque API publique et chaque appareil constitue une surface d’attaque. Plus de digitalisation implique, inévitablement, plus de risques si elle n’est pas assortie de mesures de protection adéquates », insiste Soto. Il ajoute que de nombreuses organisations ne réagissent souvent qu’une fois le dommage déjà causé.

ERNI Espagne signale que l’impact économique des cyberattaques est particulièrement sévère pour les petites et moyennes entreprises, qui manquent souvent d’équipes de cybersécurité dédiées. Le coût moyen d’une attaque en Europe dépasse désormais les 200 000 euros pour une PME. Au-delà des conséquences financières immédiates, Soto met en garde contre les effets à long terme : « La perte de confiance, les dommages à la réputation, la fuite des talents et les sanctions légales sont des conséquences difficiles à inverser. »

L’entreprise insiste sur le fait que la cybersécurité ne doit plus être perçue comme un obstacle ou une dépense superflue. « Investir dans la sécurité ne prévient pas seulement des pertes : cela permet d’avancer en toute confiance, génère un avantage concurrentiel et construit des relations de confiance avec les clients et partenaires. Dans des secteurs comme la santé ou l’éducation, se protéger n’est pas seulement une obligation légale ou économique, c’est une question de responsabilité sociale qui peut sauver des vies », explique l’expert.

À ce défi s’ajoute une pression réglementaire croissante. Des réglementations comme le RGPD, la NIS2 ou le Cyber Resilience Act obligent les organisations à aller au-delà de leurs propres systèmes pour garantir la sécurité à travers toute la chaîne d’approvisionnement. « La cybersécurité n’est plus un compartiment étanche à l’IT : c’est un écosystème. Si un fournisseur échoue, toute la structure peut se retrouver compromise », avertit Soto.

Enfin, ERNI Espagne prône une approche proactive et réaliste. « Les attaquants utilisent déjà l’IA, l’automatisation et des techniques de plus en plus avancées. La seule façon de prendre une longueur d’avance est de simuler des attaques réelles, de réaliser des audits offensifs et d’apprendre de ses propres erreurs avant que d’autres ne le fassent », conclut Soto. « La transformation digitale est inéluctable, mais elle ne sera durable que si elle repose sur des fondations solides. »

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