Le secteur des télécommunications détaille ses dernières performances économiques et technologiques pour le deuxième trimestre de l’année 2024. Les opérateurs ayant enregistré un chiffre d’affaires de 9,3 milliards d’euros hors taxes, témoignent d’une croissance constante bien que modérée, avec une augmentation de 1,6 % par rapport à l’année précédente, signe d’une légère inflexion par rapport au rythme annuel de plus de 2 % observé depuis trois ans.
Dans le domaine de l’internet fixe, une attractivité sans précédent pour la fibre optique est observée. La technologie se démocratise à grande vitesse, représentant désormais 71 % des abonnements à haut et très haut débit, soit 23 millions de lignes. Cette avancée marque une progression de 9 points sur une année glissante, signe de l’engouement des utilisateurs français pour des connexions toujours plus performantes.
Sur la scène de l’internet mobile, la 5G maintient son essor fulgurant. Depuis son lancement en 2020, le nombre de cartes SIM connectées à cette dernière génération de réseau atteint un pic historique de 18,5 millions, soit une hausse impressionnante de 7,8 millions de cartes en l’espace d’un an.
Par ailleurs, le trafic vocal mobile semble avoir retrouvé son niveau d’équilibre suite à la croissance exceptionnelle de 2020 due à la crise sanitaire. Si le volume global se stabilise, l’usage de la voix via Wi-Fi connaît pour sa part une augmentation notable de 20 % en ce trimestre.
En revanche, malgré l’effervescence autour des nouvelles technologies, le SMS semble quant à lui s’inscrire dans une dynamique inverse. Le service de messagerie texte continue de pâtir d’une baisse de consommation persistante, avec un déclin annuel se situant entre -6 % et -10 %.
Pour une information plus détaillée, les observateurs et les professionnels sont invités à consulter la publication complète de ces données sur le site de l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (Arcep) à l’adresse fournie dans le document associé de l’article.
Ces diverses évolutions tracent le portrait d’un marché en mutation constante, oscillant entre la consolidation de technologies émergentes et le déclin naturel de services autrefois prépondérants, le tout dans le contexte d’un secteur des télécommunications toujours plus central dans le quotidien des français.
Source d’information: Arcep.fr