NAKIVO 11.1 : le cloud de sauvegarde devient sérieux avec l’IA, Proxmox et MSPs — répliques « quasi en temps réel », interface en 7 langues et récupération plus granulaire

NAKIVO 11.1 : le cloud de sauvegarde devient sérieux avec l'IA, Proxmox et MSPs — répliques « quasi en temps réel », interface en 7 langues et récupération plus granulaire

Face à un marché saturé par l’explosion des charges liées à l’IA, à l’adoption massive de Proxmox VE et à la nécessité de réduire les RTO/RPO sans faire grimper le TCO, NAKIVO lance Backup & Replication v11.1 avec un message clair : une récupération plus rapide, plus sûre et pour plus d’équipements. La nouvelle version intègre une interface en sept langues, enrichit significativement le kit pour Proxmox VE, introduit la réplication en quasi-temps réel pour VMware avec un RPO jusqu’à 1,0 s, renforce la connectivité sécurisée pour MSP sans ouvrir de ports côté client et propose des backups granulaire pour machines physiques. Tout cela, en conservant une focalisation sur l’automatisation et un déploiement simplifié.

Voici les principales caractéristiques techniques et leurs implications pour les responsables IT, administrateurs de sauvegarde et MSP/MSP gérant des SLA exigeants.


Sept langues, une seule interface : simplification pour les équipes mondiales

NAKIVO 11.1 localise l’interface en espagnol, anglais, allemand, français, italien, polonais et chinois. Un détail mineur pour certains, mais crucial pour MSPs et départements IT dispersés. Moins de barrières linguistiques se traduisent par moins d’erreurs opérationnelles et une adoption plus rapide dans les organisations multinacionales ou avec des centres de service répartis par fuseaux horaires. [Source officielle]


VMware : Réplication en temps réel avec RPO ≈ 1,0 s, failover automatique et réduction des tâches manuelles

Le point fort de cette mise à jour est l’évolution de Real-Time Replication pour VMware. La fonction permet de répliquer en continu les écritures de la VM source vers sa copie en assurant un RPO aussi bas que 1,0 seconde. La nouveauté dans la version 11.1 se décline en trois axes :

  • Déploiement assisté : le système installe et met à jour automatiquement les composants nécessaires (IO Filter et Journal Service) sur les hôtes source et cible, minimisant ainsi l’intervention manuelle et les fenêtres d’arrêt.
  • Failover intégré dans Site Recovery : capacité à enchaîner des actions pour basculer vers la réplique dans le playbook de reprise d’activité (DR) en un clic, ce qui réduit le MTTR et limite les erreurs critiques.
  • Tests de failover non disruptifs : valider le plan sans impacter la production, la différence entre un plan de DR théorique et une véritable recette opérationnelle.

Dans des environnements mixtes (bases de données, VDI, VMs d’application avec SLA stricts), la combinaison de faibles RPO + runbooks avec failover automatique réduit la fenêtre de perte de données et l’incertitude qui augmente le coût réel d’un incident. [Source officielle]


Proxmox VE : d’un backup “sans agent” à un kit de continuité d’activité complet (réplicas, Flash VM Boot et autres)

Après le support de sauvegarde sans agent pour Proxmox VE introduit en 2024, la version 11.1 fait évoluer cette base en un ensemble d’outils de continuité. Parmi les nouveautés clés :

  • Réplication de VM dans Proxmox VE (en plus du backup).
  • Sauvegarde et restauration de modèles de VM et copie de sauvegarde pour VMs et modèles.
  • Vérification des VMs et truncate des transaction logs après sauvegarde.
  • Récupération depuis bande directement (Direct Recovery from Tape) sans étapes intermédiaires.
  • Flash VM Boot depuis les sauvegardes Proxmox : démarrage instantané d’une VM directement à partir de la sauvegarde pour accélérer les opérations.

Avec ces fonctionnalités, NAKIVO offre à Proxmox VE un kit plus proche de la “grade entreprise” : réplicas pour failover, démarrage immédiat pour la continuité de service, et des workflows de backup orientés vers de véritables RPO/RTO (et non plus théoriques). [Source officielle]


MSP Direct Connect : gestion multi-clients sans ouvrir de ports côté client

Un des enjeux majeurs en gestion déléguée a toujours été l’accès à distance : VPN, tunnels, port-forwarding et autres surfaces d’attaque que les équipes de sécurité veulent limiter. Avec 11.1, NAKIVO renforce Direct Connect avec un mode dédié pour fournisseurs, MSP Direct Connect, qui supprime la nécessité d’exposer des ports dans le réseau client. Fonctionnement :

  • Le MSP déploie un Direct Connect Transporter chez le client (Windows ou Linux).
  • La connexion sortante s’établit vers le MSP Director et s’authentifie via attestation, certificats et identifiants.
  • Tous les échanges sont chiffrés ; l’accès est tenant-bound et géré depuis la console MSP.

Résultat : moins de friction à l’intégration, moins d’exceptions de pare-feu côté client et un modèle de confiance plus simple pour les CISO et auditeurs. Attention : le mode MSP nécessite licence MSP et configuration des ports côté MSP (par exemple, 4443/4442 pour le Director et node ports pour le transporter). [Source officielle]


Backup granulaire pour machines physiques : copies sélectives de volumes ou dossiers (Windows et Linux)

Pour ceux qui administent des serveurs physiques (OT, sites distants, charges héritées, bases de données avec pinning de licence), la version 11.1 permet de backup uniquement ce qui est critique : volumes ou dossiers précis, avec récupération des fichiers ou répertoires vers une destination choisie. Une approche précise qui réduit la fenêtre de copie, le trafic et l’espace de stockage lorsque seul l’usage de données applicatives est visé (logs, partages, jeux de fichiers, etc.). [Source officielle]


Autres améliorations remarquables

  • Interface multilingue (7 langues), déjà évoquée, pour accélérer l’adoption à l’échelle mondiale. [Source officielle]
  • Inchangibilité sur Dell EMC Data Domain pour renforcer la résilience face au ransomware, en ajoutant une couche WORM supplémentaire. [Source officielle]
  • Compatibilité confirmée avec vSphere 9.0 dans la branche 11.x, permettant de maintenir à jour les environnements en évolution. [Source officielle]

Tableau synthétique des nouveautés — du feature au business impact

Nouveauté 11.1 Qu’est-ce ? Pour qui ? Impact sur RPO/RTO / Opérations
Interface en 7 langues UI localisée en ES/EN/DE/FR/IT/PL/ZH Équipes mondiales, MSPs Réduction de la friction, erreurs opérationnelles diminuées
Réplication en temps réel (VMware) Réflexes continus avec RPO ≈ 1,0 s, failover auto, déploiement automatique IO Filter/Journal VMware (DB, VDI, apps critiques) RPO très faible, MTTR réduit, moins d’interventions manuelles
Proxmox VE : solution complète Réplicas, Flash VM Boot, vérification, restauration depuis bande, tronçonnage logs, backup copy Admins Proxmox VE, PME/edge Continuité renforcée, moindre dépendance au staging
MSP Direct Connect Connexions à distance sans ouvrir de ports côté client (licence MSP) MSP, ITO collectivités avec sites Intégration facilitée, surface d’attaque réduite
Backup granulaire physique Copies sélectives de volumes/dossiers sur Windows/Linux OT, filiales, serveurs physiques Fenêtre plus courte, coût réduit en bande passante et stockage
Data Domain infaillible WORM sur les dépôts Secteurs réglementés, anti-ransomware Protection contre suppression et falsification

Impacts pour votre stratégie de continuité et cybersécurité

  1. De “récupérer” à “poursuivre en opération”. La combinaison réplicas + Flash VM Boot fait passer le focus du simple “restaurer” à “ne pas s’arrêter” : démarrer à chaud depuis la sauvegarde ou basculer vers la réplique pour reprendre plus sereinement.
  2. Proxmox monte en gamme. Avec réplicas natifs et vérification intégrée, Proxmox VE offre une voie claire pour de RTO exigeants sans recours à des outils tiers, allégeant la dette opérationnelle des PME et environnements edge.
  3. Connexions zero-trust pour MSP. MSP Direct Connect élimine une préoccupation de sécurité classique – l’ouverture des ports – tout en rendant l’onboarding plus standardisé et sécurisé.
  4. Granularité pour le physique. Tous les workloads ne requièrent pas un bare-metal complet ; sauvegarder seulement l’essentiel réduit les coûts et accélère, tout en préparant une éventuelle modernisation P2V.

Recommandations concrètes pour un déploiement dans les 30 premiers jours

  • Cartographiez vos services avec RPO ≤1,0 s et activez Real-Time Replication là où la perte de secondes ou minutes est inacceptable (paiements, OMS, trading, SCADA critiques). [Consultez les prérequis et limites de IO Filter/Journal].
  • Pour Proxmox VE, planifiez la paire d’hôtes de réplica et activez Flash VM Boot pour réduire le RTO des applications satellite ; testez VM Verification avec une charge représentative.
  • Pour MSP : standardisez votre playbook MSP pour MSP Direct Connect (déploiement de Transporter, inventaire, liste blanche d’IPs, gestion des certificats) et documentez les ports requis côté MSP.
  • Pour l’infrastructure physique : démarrez par volumes et dossiers de haute valeur, testez le restore vers une autre route et évaluez la fenêtre de sauvegarde/amélioration du stockage pour déployer à plus grande échelle.

Foire aux questions

La “réplication en temps réel” pour VMware nécessite-t-elle des modifications sur mes hôtes ?
Avec la version 11.1, le produit déploie automatiquement le IO Filter et le Journal Service sur les hôtes source et cible lors de la configuration, limitant ainsi les interventions manuelles. Cependant, il est conseillé de vérifier la compatibilité du stockage (NFS/VMFS), les politiques et de respecter les meilleures pratiques avant la mise en production.

Que comprend concrètement l’extension du support à Proxmox VE ?
Outre le sauvegarde agentless, la version 11.1 ajoute la réplication de VMs, Flash VM Boot, la vérification des VM, la copie et restauration de modèles, le backup copy, le tronçonnage des logs et la récupération directe depuis bande. Une évolution d’un simple backup vers un véritable kit de continuité.

Le mode MSP Direct Connect implique-t-il que je n’ouvre aucun port côté client ?
En effet, côté client, l’ouverture de ports n’est pas nécessaire. Le mode MSP Direct Connect évite d’exposer des ports dans le réseau du client. Côté MSP, il faut cependant installer et configurer le Transporter et ouvrir les ports nécessaires (par exemple, 4443/4442 pour le Director et node ports pour le transporter). [Source officielle]

Quels sont les langues disponibles pour la nouvelle interface et comment l’activer ?
La version 11.1 localise l’UI en espagnol, anglais, allemand, français, italien, polonais et chinois. La sélection se fait via Paramètres → Général / Profil utilisateur sans nécessiter une réinstallation.

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