Sept années se sont écoulées depuis l’adoption d’un accord historique réunissant le Gouvernement français, l’Autorité de régulation des communications électroniques, des postes et de la distribution de la presse (Arcep) et les quatre géants de la téléphonie mobile du pays. Dans une ère où la connectivité est plus essentielle que jamais, le bilan du New Deal Mobile est incontestablement positif, symbolisant une victoire collective pour l’aménagement numérique du territoire.
Le programme, lancé en 2018, avait pour dessein de démocratiser l’accès à la 4G et de supprimer les zones blanches de couverture mobile à l’échelle nationale. Les résultats semblent à la hauteur des ambitions, car selon les dernières données, non seulement la couverture en 4G atteint près de 99,8 % des sites existants, mais également les zones ciblées par le dispositif ont vu une implantation accrue d’infrastructures.
La Fédération Française des Télécoms (FFTélécoms), qui a joué un rôle clé de partenariat avec le gouvernement dans la concrétisation du New Deal Mobile, a officiellement inauguré plus de 180 sites 4G depuis le début de l’initiative. Ces inaugurations ne sont que des preuves tangibles des avancements considérables réalisés dans la couverture mobile.
Les opérateurs mobiles Bouygues Telecom, Free Mobile, Orange et SFR ont pris des engagements significatifs, chacun promettant de desservir jusqu’à 5 000 zones spécifiques, mises en lumière par les collectivités territoriales et le gouvernement. À ce jour, 3 231 nouveaux sites 4G multi-opérateurs ont été érigés, facilitant ainsi l’accès à un Internet rapide et fiable pour de nombreux habitants.
Au-delà de la couverture ciblée, le New Deal Mobile instaure également d’autres obligations à l’égard des opérateurs pour continuer à étendre le réseau mobile. Ces mesures incluent la fourniture d’une « bonne couverture » à une majorité de la population, l’accès à la 4G le long des principaux axes de transport, et le déploiement de 1 000 sites dédiés à la 4G fixe, dont 729 sont déjà opérationnels.
Marc Ferracci s’exprime avec enthousiasme sur l’évolution du projet : « Le New Deal Mobile est une réussite spectaculaire. Les Français jouissent maintenant d’une des meilleures couvertures 4G à l’échelle européenne ! C’est le fruit d’un effort commun entre les collectivités, les opérateurs et l’État qui nous propulse vers l’avenir avec optimisme. »
Laure de La Raudière appuie ces propos en valorisant l’initiative prise pour la redistribution des fréquences, qui a bénéficié de l’engagement de toutes les parties prenantes. Selon elle, cette approche novatrice a permis de répondre plus adéquatement aux besoins des citoyens.
Laurent Halimi, représentant la FFTélécoms, conclut en soulignant le rôle essentiel des opérateurs dans cette transformation numérique : « Plus de 3 200 sites créés attisent le progrès notable en France, et prouvent notre investissement envers l’aménagement numérique des territoires. Le quotidien des Français s’en trouve amélioré et notre détermination reste sans faille. »
Le New Deal Mobile s’impose donc comme un exemple réussi de collaboration entre les acteurs publics et privés, rendant manifeste la possibilité de surmonter d’importants défis technologiques grâce à un partenariat solide et dédié à l’intérêt général.
Source d’information: Arcep.fr